Je suis en Allemagne, et je n’en ai pas profité pour parler des inondations.
Pourtant j’avais là l’occasion d’apporter des informations originales sur l’actualité. Parce que si tout le monde a vu des images de la catastrophe, vous ne profitez pas comme moi d’une demi-heure d’émission spéciale chaque jour.
Mais dans la région de Frankfurt nous n’avons pas eu ces pluies. Au contraire ces derniers jours il a fait très chaud et le moindre nuage était un espoir.

Je n’ai pas parlé plus tôt de l’Elbe, parce que je ne voyais pas ce que je pouvais dire. Les images sont assez éloquentes.
Des villages entiers sous les eaux. Des ponts balayés. Et ensuite les rues envahies par tout les objets détruits, rendu inutilisables par l’eau du fleuve. Des maisons qu’il faut abattre parce qu’elles sont dangereuses.
Pas besoin d’être en Allemagne, pas besoin de connaître les lieux pour ressentir la détresse des victimes.
Inondée l’an dernier, je sais que le retour à la normale est très long. Mais c’était moins de 5 cm d’eau propre, je ne suis pas sure que ca me donne une meilleure idée de l’épreuve, du cauchemar de ces gens.
Est-ce que ceux qui ont muré leur maison s’en sont mieux sortis ?

L’Allemagne est sous le choc, l’Allemagne est en colère.
Mais que peut-on faire ? Nettoyer et reconstruire. C’est tout.
Maintenant on cherche des raisons. Pourquoi est-ce que ca s’est passé, comment est-ce arrivé, que fera le prochain chancelier ?

Ces images, ces questions, vous les avez aussi. Peut être même que vous avez mieux suivit que moi la progression des eaux, parce qu’ici les cartes et les noms des lieux filmés n’ont pas été une grande préoccupation à la télé. Je pensais qu’il aurait été logique de donner l’avancée des eaux avec la météo, mais je n’ai réussit qu’une fois à voir une carte des dégâts. Je dois encore trop attendre des informations. J’ai du me contenter des images.
Vous avez peut être eu plus de cartes car personne ne supposais que cette géographie vous était connue, mais avez-vous tout les appels à la solidarité ? Pas une chaîne de télé, pas une station de radio qui n’ai ouvert un compte pour les victimes. Partout des appels de dons. Des associations se mobilisent. Je ne sais pas s’ils vont travailler ensemble, mais l’Allemagne est solidaire. Et pense aussi à ceux qui sont dans la même situation : des sacs de sables vont être envoyé en Chine.
Je me demandais justement ce qu’on pouvais bien en faire ensuite.

Il y en ceux qui en veulent, et ceux qui en refusent.
Quand il y plein de réactions, qu’une discution s’amorce, on peut se réjouir, ca fait une question de moins.

On peut se demander à quoi sert un système de commentaire. Et donc pouquoi y a-t-il des systèmes de commentaire sur les blogs. Quand il n’y en a pas, c’est simple. Soit le webloggeur ne veux pas de remarques sur sa vie et ses idées, soit il invite le lecteur a s’exprimer ailleur que chez les autres.
Tout ne prête pas à commentaire, et le mot me gêne. Je ne suis pas arrivée, contrairement à certains, à trouver une bonne expression de remplacement. C’est, pour moi, un espace où l’on peut laisser des corrections, apporter des précisions, déposer les pensées que le posts a suscité et ainsi augmenter l'intérêt du site..
En général tout le monde apprécie un commentaire constructif ou/et amical. Et certains vont même jusqu’à aimer en avoir plusieurs. Malheureusement, comme tout le monde ne sait pas « bien se tenir », certains weblogs ne peuvent pas laisser les visiteurs prendre la parole.
Je ne suis pas trés douée pour engager la conversation, mais les remarques et les réactions sont les bienvenues ici, je ne suis pas encore assez célébre pour les considérer comme une nuisance...

Au fait, j'espère que vous avez remarqué que depuis que je sais mettre des titre sur mes liens je m'en sers pour mettre des commentaires...

Je m’étais dit „demain pas de blog“. Rien que de la relecture, correction et implémentation de rapport.
Je le voulais vraiment. Il faut que ce fichu rapport soit fini le plus vite possible, que je passe à la présentation et puis over.
Le problème c’est que j’y ai pas cru une seconde.

J’ai bien tenté de résister.
J’ai lu mes mail, enfin plutôt vérifié que personne ne m’a écrit, et puis je me suis plongée dans le rapport.

J’ai tenu. Jusqu’à ce qu’il me faille une informations contenue dans un autre fichier. Là, par erreur, c’est un autre qui s’est ouvert. Une trés jolie liste commentée... J’étais finie.

J’ai essayé de me concentrer sur mes fautes d’orthographes, mais c’est une chose pour laquelle je n’ai jamais été douée. Et puis ca faisait un moment, que je n’avais pas de nouvelles de Cindy.
Oupss.
Retour au rapport. On se concenter. Non mais c’est quoi ce tableau illisible ? ah oui, ce produit impossible qui m’a fait perdre tant de temps... Déprimant.
Manque de chance, une ligne que dis-je un mot qui n’avait pas plus que ca attiré mon attention avait été capté par ma mémoire. „drôle“. Méfiez-vous de la mémoire, c’est quelque chose de terrible.
2e oupss.
Qui a immédiatement été suivit par le 3e oupss. Tout ceci est beaucoup trop simple.

Et puis forcément comme je ne voulais pas blogger, je tombe sur quelque chose que je ne peux pas laisser passer.
Un bon article sur les blog.

Ben oui, à quoi vous vous attendiez ?
J’ai fini par reconnaitre que c’est mon sujet de prédilection, au cas où vous l’auriez pas remarqué ;) C’est pas sur que ca me rende célèbre, même auprès de 15 personnes, mais comme là n’est pas mon but, ca peut arriver. C’est bien ce qui lui arrive à elle.
Bon faut dire qu’elle a du talent aussi... et du coup ca se remarque, on est lié par blogger, et on se fait interviewer par Newsweek.

La blogosphère a changé. Normal pour quelque chose en évolution.
Ca n’est plus pareil... en quoi ? Je serais bien incapable de le dire. Je le sens, c’est tout.

Plus.
S’il y a un mot pour qualifier cette évolution, c’est bien plus.
Plus de quoi ? Plus de tout.
Oh, maintenant il y a bien plus de blogs francophones. Mais une grande partie reste encore proche du journal intime.
Plus d’outils pour blogger, ce qui apporte plus de liberté.
Plus de sujets. Ben oui, plus de monde ca fait plus de passions, non ?
Plus.
Plus de connaissance. Parce que tous ensemble on s’enrichit.
Plus de technique, parce que ceux qui savent apprennent aux autres.
Plus d’images, avec les photologs de plus en plus nombreux.
Plus.
Toujours plus.

Alors pourquoi je me sens si vide ?

Les blogs ne sont pas (encore) coté en bourse, donc il n’y a pas de dégonflement de la bulle économique à craindre…
Une bulle, c’est ca.

Avant on créait un blog parce qu’on avait quelque chose à dire, des idées à exprimer, des trouvailles à partager.
Avant, une telle définition n’aurait pas été valable.

Maintenant n’importe qui a son blog, et y raconte n’importe quoi. Et pour ceux qui ne savent pas quoi dire, tout est prévu. On vous propose des sujets, on vous propose du remplissage, du vocabulaire, tout en restant personnel parce que c’est votre site tout de même.

Mais de quoi je me plains ? Cette profusion de vide me permet aussi de m’exprimer.

Que nos parents aient été inspirés ou d’humeur taquine, peu importe ici finalement puisque chacun peut se créer un nouvelle identité.
Doit d’ailleurs parfois. Rare sont ceux qui peuvent avoir directement un mail prenom@machin.com. Du coup il faut se montrer original pour être facilement retenu, mais pas trop, pour la même raison. Et puis il faut bien choisir, car c’est quand même le premier contact.

Qu’est-ce qui dans une liste nous attire plus vers tel ou tel site ? Son nom.
C’est peut être une habitude personnelle, je ne sais pas vous tenter tout dans l’ordre vous ?, mais je me laisse guider par la sonorité, l’étrangeté ou bien ce que je devine dans le titre. Et ca marche, ou pas. C’est quand même un peu stupide comme méthode, parce que si le titre ne m’accroche pas je peux passer complètement à coté pendant longtemps. Mais comme je crois que les gens ont réfléchi un minimum à leur titre, je ne vais pas changer de méthode. De toutes façon c’est trop tard. Je vais continuer à aller vers les titres qui m’attirent, ce qui est tout de même moins aléatoire que de piquer un pseudo dans la liste.
Vous naviguez comment vous ?

Megnut : There's a vast group of people out there now who are experts in finding the news and links, capturing its essence in short snippets, and churning it out hour after hour, day after day. We know their content is compelling, and that drives traffic and repeat visitors to their sites. It's time to take blogging to the next level and that starts with paying people to produce high-quality, focused blogs for commercial Web sites. Until that happens, people will continue to view Weblogs as little more than personal diaries, or just another form of Usenet.

Et dans la lignée, seriez-vous prêts à payer pour lire un blog perso (non commercial) ?
Est-ce que tenir un weblog va devenir un atout ou bien rester juste un truc bizarre ?

C’est qu’il n’a pas du aller en Allemagne ! J’ai du être bien endoctrinée car sans hologramme, sans puce je regarde le bout de plastique d’un air soupçonneux. Et s’il n’y avait que la carte ! Au distributeur, tout ce passe normalement. Enfin comme en France. Mais dans les boutiques, pas besoin du code. Il suffit de signer.
j’ai hâte de revenir à la civilisation...

La grande mode sur les weblogs, après le blogchalking (Google! DayPop! This is my blogchalk: French, France, Paris, Paris, Female, 21-25!) ce sont les liens de referee.

C’est bien. D’un point de vue traçage c’est intéressant. Les liens* entre les weblogs sont encore plus faciles à repérer.
Avec l’option referee récents les requêtes s’affichent en direct. Il y a un joli effet de miroir « tiens, ca c’est moi… »
Avec l’option referee cumulés, les autoroutes à blogs sont misent en valeur. Et entretenues par la curiosité suscitée par le traffic.
Mais peut être que je prête trop d’attention à toutes ces listes. Peut être que le visiteur moyen n’est pas particulièrement intéressé par ce qui peut être l’indice que quelque chose d’intéressant se passe. Non, le visiteur moyen est plus intéressé par la capacité de mon modem et le temps passé connectée par jour que par les liens mis en valeur.
Tiens, c’est comme dans le cerveau : les connections se renforcent en étant utilisées. Car vous n’allez pas me dire que lorsque deux blogs jouent au ping-pong avec les lecteurs ca ne les rapproche pas.
Voisinage, ring, clique, affiliate. Partout les weblogeurs se regroupent par catégorie. Je donne mon âge, mon sexe et ma ville pour trouver des amis. Pas mon ethnie ? curieux. Je connais des listes de blogs asiatiques, mais pas d’hispanique… je ne dois pas avoir assez cherché. Ou alors c’est parce que je ne parle pas espagnol. Serrons-nous, le cyberespace est froid. Pourtant les machines ca chauffe.
Est-ce une propriété des réseaux dynamiques de renforcer les connections dominantes ? Les idées se répandent comme des barils de poudre et l’un des derniers meme est de parler de meme. Jolie réflexion* non ?
Mais avec tout ca se sont encore les plus gros qui grossissent. Tiens c’est encore un peu d’utopie qui s’en va… par l’autoroute.

* dans les deux sens du terme.

Does your weblog own you?

On ne choisit pas son nom, et pourtant il est là pour toute la vie. Il faut une grande détermination, ou une erreur administrative, pour en changer.

Je trouve qu’il est difficile de choisir un prénom. Et je ne suis pas la seule. La maison est pleine de listes. Les plus beaux, les plus donnés, les plus chics, les plus à la mode, les traditionnels, les nouveaux...
Ils avaient trouvé pour un garçon, mais il est possible que ce soit une fille donc exit Malvin. Et il y a tant de beaux prénoms féminins...
Ah ? Juste pour voir j’ai parcouru les listes. En fait rien de vraiment plus étrange avec ce qu’on peut trouver en france. Rien qui ne m’ai plus frappé que Pollyanna, Théotime ou Titouan.

Si... Ethyl.
Mais c’est une blague de chimiste...

Moi je veux bien, mais alors comment ca se fait que moi, pauvre internaute inocente, j'arrive sur cette page avec une requette des plus anodine ?

Quels sont les blogs qui ont inspiré le votre ? et ceux du voisin ? Inscrivez vous pour créer l’arbre généalogique des blogs.

Ca fait un moment que je tente d’intéresser mes camarades au blog. Sans beaucoup de succès.
Il y en a bien deux ou trois qui ont pris la parole, mais des autres aucun commentaire.
Et puis voilà que j’apprend la création de deux nouveaux blogs.
Je devrais me réjouir (parce que je suis plus seule à faire des trucs bizarres et à utiliser un vocabulaire étrange).

Pourquoi suis-je au contraire triste, voire énervée ?

Je reconnais que je suis mécontente d’avoir perdue le contrôle, de n’être plus la seule qui sait comment ca marche. Je suis tombée d’un piédestal imaginaire, et je n’aime pas ca. J’ai même horreur de ca. Maintenant ils peuvent se passer de moi. Je déteste cette idée. Comment osent-ils ?
Et c’est moi qui leur ai donné les renseignements, qui leur ai patiemment expliqué ce que je savais (c’est à dire pas grand chose mais c’était déjà plus que ce dont ils avaient connaissance).
Je me sens flouée. Et une voix dans ma tête hurle « ils n’avaient pas le droit de faire ca ! » Et je me souviens que ca fait cinq mois que je leur dit que c’est simple et qu’ils devraient essayer…
Si je ne voulais pas qu’ils y touchent, pourquoi leur en ai-je parlé ? Pourquoi ai-je tant insisté ?
Ca n’est pas logique.

Je voudrais une chose – qu’ils essayent et cessent de me considérer comme une bête curieuse et qu’on puisse faire quelque chose ensemble – et son contraire – qu’ils me laissent seule « initiée ».
Il y a autre chose.
J’ai dit qu’il y avait deux nouveaux blogs, et les deux ne provoquent pas la même réaction.

Raconter son voyage en Inde, je ne sais pas comment ils vont faire, mais je trouve que c’est une bonne idée. Je m’en réjouis. S’il y a une pointe de tristesse, c’est par égoïsme.

Avoir un espace de discussion privé, ca me met hors de moi.
Parce que ca empiète sur ce que j’ai tenté de faire sans apporter d’amélioration.
Parce que ca n’utilise pas le bon vecteur.

Je considère que quelque chose n’a pas été compris dans ce que j’ai dit, parce que je suis en total désaccord avec ce qui a été fait, et je le prend comme une faillite personnelle.
Pourtant je suis convaincue que chacun fait ce qu’il veux de son blog. C’est ce que je pense, et ce que je leur ai dit, et redit. Le blog est un moyen que chacun peut utiliser à sa guise.
Et j’ai envie de hurler parce que je ne suis pas d’accord avec ce qu’elle a fait.

Fait ce que tu veux, mais reste dans les limites.
Est-ce mon sentiment ? dit comme ca, ca fait un peu hypocrite.

Comment peut-on penser une chose et son contraire ?
Je ne sais pas, mais c’est bien ce que je fais. Et je n’arrive pas à trancher.

De toutes façon il est trop tard, ce qui est fait est fait et mes cris n’y pourrons rien changer.
Qu’est-ce que je peux y faire ? Qu’est-ce que je vais faire ? Probablement continuer à prêcher la bonne parole, parce que si j’ai déjà intéressé trois personnes il en sortira peut être quelque chose de bien un jour…

Je dois être plus optimiste que je ne le pense.

Au fait, pourquoi se réjouit-on des articles sur les blogs dans les journaux ?

Pour ceux qui ont suivi ca en février-mars, la suite c'est ici.

Les titres de liens de plus de 25 caractères ne sont pas lisible par Mozilla, selon Meg.
C'est bête. Mais c'est typique, c'est juste quand je commence à savoir utiliser un truc que ca se met à foirer... Des fois l'ignorance a du bon. Mais souvent c'est le contraire, quand même.