Et bien c'est la mode des mots croisés.
Dans ma conception un peu étroite des choses, c'était un sport de vieux. Quelle ne fut pas donc ma surprise quand une camarade m'a demandé "c'est le journal d'aujourd'hui ? je peux te l'emprunter, je voudrais voir la solution des mots croisées d'hiers, ils étaient difficiles.." Depuis une vingtaine de jours quand on jette un oeil du haut de l'amphi on peut voir des grilles à demi remplies sur les tables, et des groupes de travails à l'oeuvre. Rapport à faire ? Non, définition un peu complexe.
J'en ai même vu avec un livre de mots croisées "parce qu'une fois qu'on a fini 20min et métro faut bien trouver autre chose".
Je ne sais pas si les dénicheurs de tendances l'ont vu, mais les mots croisés c'est vraiment quelque chose dans le vent. Du moins dans ma promo...

C'est bien connu, peut importe qu'on parle de la marque en bien ou en mal, l'important c'est qu'on parle d'elle.
Ah...qu'est-ce qu'on ne ferait pas pour un peu plus d'audience. Sacrifier un peu d'éthique ? Mettre des mots clé racolleurs ? Caresser ses lecteurs dans le sens du poil.

Fable contemporaine en cours d'écriture.

je suis partie à la fin
et j'ai découvert
un nouveau mode
de lecture, avec un
papier et un
crayon.

Je me suis trouvée a annonner lettre à lettre
tout un passage

* et dans une note j'ai suivi un
renvoi

Une journée favorable, quoi. Ouf. Les horoscopes ne sont pas vrai...

Mais parfois c'est un peu dangereux ou sulfureux...
J'ai pas trouvé l'image de la pub M7, tant pis. Je sais pas si elle sera publiée, après tout les journaux ont le droit de choisir, et de parler de l'affaire pour faire encore plus de pub !

Dans le même genre je suis tombée sur une publicité dans un magazine pour ... une publicité télévisée !
Il fallait y penser.

[ Momo pour la voiture]

C'est ce qui se discute de l'autre coté de la manche.

Sauf que dans les romans on sait ce qui se passe soit dans la tête du tueur, soit dans la tête du policier qui le traque. Là on n'a que les mouvements de foule, les suppositions des journaux, des weblogs...
Et les nouvelles.
C'est terrible mais ce qu'on entend/lit de la paniques des habitants qui n'osent plus aller faire le plein ne dissipe pas mon sentiment d'irréalité. Et je me demande "mais que fait donc le Dr Scarpetta ?"

Pour ceux qui ont loupé des morceaux de l'histoire :
1) Chryde lit découvre qu'un site de propagande d'Al Quaida se cache dans un site de fan d'horreur.
2) Du coup Emmanuelle contacte le webmaster, qui tout surpris reprend son site en main.
3) Wired a vent de l'affaire, et en parle : grace à un bloggeur français des sources ont été vérifiées et un website parasite expulsé... mais Chryde est oublié !
4) Emmanuelle explique tout.
5) Chryde est rassuré, on ne l'a pas oublié.

Qu'est-ce qu'on peut en tirer ?
Le weblog a montré que pour publier et modifier des informations rapidement, c'est la bonne forme. Actuellement, wired ne parle toujours que d'Emmanuelle. Mais à contrario comme les posts ont été réactualisé, ça devient dur de suivre chronologiquement quand on arrive ensuite, ou qu'on veut faire le point.

La vie urbaine est pleine de périls. Et survivre à Paris demande astuce, habileté et attention de tous les instant. Récit d'une aventure quotidienne.

Dès que la porte de l’appartement se referme, l'homme se retrouve dans un monde hostile. Très vite la première épreuve arrive: l’escalier.
Tel un monstre tapi dans l’obscurité complice d’une cage d’escalier à la minuterie traîtresse et trop courte pour durer le temps de descendre les trois malheureux étages du premier trajet quotidien, l’escalier est là qui sourit de toutes ses marche bien cirées par la concierge attentive et dévouée qui justifie par la consommation journalière d’un bidon de cire son salaire exorbitant.
Courageusement l’homme se tient à la rampe pour ne pas glisser. Implacable, la minuterie éteint la lumière, obligeant l’homme a lancer pour la première fois son cri de guerre « Putain, Merde ! Fait chier ! » alors qu’il rate une marche et va lamentablement s’écraser conte le mur à coté du minuteur, juste là où le compteur d’EDF fait une saillie à hauteur de front.

Puis l’homme sort de l’immeuble. Le parcours d’obstacle commence immédiatement.
Là où le touriste insouciant et naïf avance le nez en l’air pour admirer les monuments et les pigeons qui salissent les statues, le parisien vrai, le pur, le beau, le guerrier aguerrit de cette jungle urbaine, prudemment les yeux aux sols pour garder son chemin. Bien que ses yeux soient encore embués de sommeil et sa joue marquée par le pli de l’oreiller, l’homme avance en évitant les écueils.
Et les obstacles sont nombreux. Les déjections canines, qui ont l’étonnante faculté optique de ne devenir visible qu’au moment où l’homme va poser le pied dessus, sont dangereuses plus par leur abondance plus que par les dérapages qu’elles suscitent.
Plus traîtresses sont les poubelles. Ces énormes fleurs de trottoir, seuls îlots de verdure dans la grisaille bétonneuse, sont montées sur roulettes ce qui leur permet de se jeter subrepticement sur le passant naïf qui n’a pas eu le temps de faire un bond de coté et se retrouve alors avec un coup sur le pied. Pire encore pour l’homme, les poubelles sont les alliées naturels des poteaux métalliques de bords de trottoir pour empêcher les voitures de se garer.
D’une taille approximative juste parfaite pour détruire le genou d’un homme qui s’écarte du chemin d’une poubelle sauvage à l’attaque, le poteau jeune est cruel, sans pitié aucune, et fortement métallique. A l’age adulte le poteau révèle toute son caractère vicieux en s’en prenant particulièrement à la virilité de l’homme.

C’est meurtrit et titubant que l’homme parviens à l’autre bout de la rue. Et c’est là que l’attend la 3e épreuve, encore plus terrible. Le test de rapidité.
L’homme doit maintenant rassembler toutes ces capacités, faire appel à toute sa concentration. Le muscle bandé, l’attaché case fermement tenu, l’homme prend position. Soudain le bonhomme passe au vert, les freins crissent, et l’homme s’élance, beau, rapide, victorieux. Les bandes blanches défilent sous ses pas athlétiques et puissants, il va atteindre son but, le bord opposé de la rue, plus que quelques mètres… et c’est le drame. Le bonhomme passe au rouge. L'homme hésite, pourtant les règles sont simples : vert courir; rouge courir encore plus vite. L’arrêt sur la bande blanche est une erreur fatale qui livre l’homme immobile et tranquille tel le lapin pris dans les phares, à la furie des monstres mécaniques dans le rugissement des moteurs. Face aux voitures l’homme n’a qu’un recours : la fuite.

Hors d’haleine, l’homme a l’idée de se réfugier dans le métro pour échapper aux dangers des rues. C’est oublier que le monde souterrain est lui aussi pleins de périls, et de rats.
Le premier piège de présente très vite. Dès l’entrée l’homme fait face à la barrière de péage. Il cherche alors dans ses poches une offrande pour ce monstre vorace. Victorieux du combat contre ses poches, l’homme introduit l’offrande dans le réceptacle. Parfois il se fait rejeter par un bip hargneux et une grosse croix rouge qui font de lui un paria face aux autres hommes, qui eux ont été acceptées. L'homme accepté n'est pas au bout de ses peines car survient alors l’épreuve de coordination.
L’homme enjambe le tourniquet, qui n’a qu’un seul et unique désir celui de lui briser les cuisses, tout en avançant le bras pour tenter se saisir au passage son ticket. Il lui faut alors avancer en prenant garde de ne pas recevoir en pleine face la porte que son prédécesseur égoïste n’a pas tenu.

L'homme est maintenant dans les galeries du labyrinthe souterrain. Mais il n'est plus seul. Au contraire brusquement la moitié de la ville semble vouloir aller dans la direction contraire et empêcher l'homme qui lutte contre la marée humaine d'atteindre son quai. L'homme arrive tout étourdi à son but, alors qu'il a besoin de toutes ses capacités pour l'épreuve redoutable de tension nerveuse: le duel.
L'homme et la rame de métro se font face. Et tandis que le premier commence de remonter le quai, le second le nargue de toutes ses portes, attendant le moment propice pour pousser son cri et s'enfuir. Au signal sonore l'homme bondit dans la wagon, et vient s'encastrer tel une belle sardine dans les autres voyageurs. Tel un plongeur olympique l'homme retient sa respiration, parce que de toutes façon sinon il n'y a pas assez de place, jusqu'au moment où il se fait recracher.

Heureusement l'homme est un habitué, il sait l'enchaînement des tunnels qui le conduiront à destination. Mais il sait aussi qu'il lui faudra affronter les tapis roulants et les portes automatiques.
Les tapis roulants sont des escalators en plus plats, plus rapide mais tout aussi traîtres. Les uns comme les autres ont le fâcheuse manie de stopper brusquement, et de ne jamais prévenir lorsque la fin arrive ce qui permet de belles chutes et acrobaties.
A double battant et détecteur de présence à très courte portée, les portes automatiques sont joueuses. Et restent parfois fermées de façon à recevoir un coup de tête de l'homme pressé, avant de s'ouvrir gentiment et lentement pour le suivant.

En sortant du métro, l'homme retrouve les périls de la rue. Mais il sait que bientôt il sera en (relative) sûreté à l'intérieur d'un bâtiment ,et cette perspective lui redonne courage et tonus qui lui permettent aujourd'hui encore de sortir victorieux de la jungle urbaine.

Du mercredi 16 oct au mercredi 23 oct c'est la semaine de la sécurité.
Comme s'il n'y avait pas assez de semaines dans l'année pour ne pas tout mettre en même temps. Ca manque de concertation tout ça, parce que je veux bien qu'il y ai toujours et tout le temps des trucs d'organisé, mais là ça commence à faire pas mal de rnecontre grand public en même temps. Et comme les gens qui se bougent sont toujours les mêmes... enfin c'est pas mon problème après tout.

Dans le même genre, et le même espace temporel ou presque, Lire en fête les 18, 19 et 20 oct.
Ce qui est bien, c'est que dans le programme des bibliothèques de la ville de Paris on trouve des manisfestations pour Science en fête, mais pas un mot sur Lire en fête.

[via Morgat]

Le dernier livre de Ray Bradbury, le plus lu des écrivains de science-fiction il parait, vient d'être traduit : De la poussière à la chair.
J'ai une affection particulière pour l'auteur des Chroniques Martiennes, pas parce que j'ai du faire un exposé dessus dans ma jeunesse, mais parce que je lui doit une bonne part de ma motivation à parler anglais. C'est en lisant un de ses livres, peut être la foire des ténébres ou La solitude est un cercueil de verre, que tombée sur une description de rideau poussièreux en lambeaux que j'ai trouvé si mauvaise, si peu évocatrice, si décalée par rapport au reste, que je me suis refusée à penser que la traduction correspondait à la version originale.
Depuis je lis les livres en VO, quand je le peux.

Ca ne serait pas Andrew Sullivan le plus connu des bloggueurs, mais Dave Winers, selon Organica.
Dans l'écosystème des blogs Movable Type arrive bien avant Blogger.

Et je suis un microorganisme.

Et pour du vrai son... Après ses lectures, ses compils, sa voix !
On va finir par tout savoir. (pour les photos, cherchez vous même :)

Encore un congrès dans l'école.
C'est sympa, on passe à coté des buffets dans le hall, on voit des tas de gens qui parlent anglais, et on a vraiment pas l'impression d'être dans une école...

La méthode spray vous explique tout pour passer le balai de façon efficace.

i hate the internet because a couple years ago i was in a parking lot and the internet smashed up my car and drove away without paying me for it and i had to get it fixed at my own expense no wait that was somebody else now what was i saying oh yes the internet sucks because every time i log on from my house i see something really stupid and then when i try to call my friends to tell them there's something stupid on the internet there's always this horrible weird buzzing sound on the phone and it won't go away until i log off and by that time i don't care anymore and i hate the internet because everybody always talks about it like it's some sort of big fat hairy deal like it's going to transform our culture but of course that's a crock how could computers transform our culture what a silly idea but what i really hate most about the internet is the way people fill it with endless blathering and none of it has any punctuation so you can't hardly read it even and everything is speld rong and what's even worse there are all these people who make fun of other people who can't spell or don't bother to punctuate by posting stupid parodies that mock them supposedly in their own style and use phrases like "speld rong" as if it's supposed to be funny well it isn't so there ha ha ha but anyway i hate the internet because it keeps me from doing important valuable useful things like watching tv and stealing cars but wait i don't steal cars i must have seen it on tv but i don't watch tv because i spend all my time on the internet which i hate because all anybody cares about is star trek and i hate star trek i think i'll design an i hate star trek web page for people like me who hate star trek well ok i don't really hate star trek actually i watch it religiously and have several valuable star trek collectibles but at least i don't go to those stupid conventions like all the other losers well maybe occasionally not that it matters but anyway i was writing about why i hate the internet and i do because it's boring and insipid and slow and i can get all the pornography i need by reading the proceedings of the united states congress or watching tv which is nothing but pornography anyway and why is it that everything on the internet always ends up being about pornography i'm sick of hearing about pornography anyway you see that's why i hate the internet so much and there are other reasons too like my finger hurts from clicking the stupid mouse and my eyes hurt because the type is so small and my butt hurts from sitting all day on this torture device of a chair and as if that's not bad enough anything i might be dumb enough to read or post on it might be read by practically anybody not that i have anything to hide oh no i'm a law-abiding citizen well usually anyway i guess sometimes i drive too fast no wait i never drive too fast that was a typo yes a typo the internet is full of typos which is another reason why i hate it yes it all keeps coming back to why i hate the internet which is a good thing because that's the subject of this essay not that you'd really call it an essay because that would imply that it's well written which it isn't but that doesn't matter because this is the internet and what are you going to do sue me well ok maybe you will sue me but go ahead and try because i don't have any money anyway i spent it all on valuable star trek collectibles and monthly internet service fees which are too high and that's another reason why i hate the internet because it costs too much but i guess everything costs too much these days probably because every company in the world has been forced to raise their prices to cover the expense of being on the internet as though that improves their sales figures yeah right ha ha ha i've got your sales figures right here pal let me just wipe them off there now stick that somewhere warm and sticky oh wait now it's starting to sound like pornography again which is something that makes me hate the internet but i already wrote that so on to my next reason for hating the internet but i forgot what that was because my attention span is so limited from looking at all those stupid web pages oh that's what it was it was the effect on my attention span and did i mention that i hated the internet oh yes looking back at what i wrote earlier i can see that i covered that already but now this is getting tedious so anyway where was i oh yes why i hate the internet well it's probably because my life is a mess and i'm bored all the time and i'm so pathetic i feel compelled to write about it and not just write about it but post it on the internet for everyone to see as though my problems are so interesting that anybody else would want to read them but you just read them so what does that make you?

Mais pourquoi je redemande ça moi ? En fait je m'en fous. C'est une sorte de reflexe qui me fait défendre la chimie parce que je suis en plein dedans, mais je n'y suis pas plus profondément attaché qu'à autre chose. Ca m'énerve de voir que les gens ont toujours une mauvaise image de la chimie alors que sans elle ils en pourraient pas faire grand chose.
Pensez un peu à tout ce que la chimie à fait pour vous aujourd'hui, ça remet les choses en perspectives.

J'en ai marre de cette société pourrie où les déséquilibrés et les cons auront toujours le dernier mot.

Dans le royaume de Belderan le sombre marquis, Jaffar à la laideur étrange et fascinante, veut le pouvoir. Seul Thalès, le 7e prince, se dresse sur sa route, aidé de la belle Antimée.
Quel est le vrai rôle de Griselda la saltimbanque ? Je ne sais pas, mais je ne demande qu'à me replonger dans cette BD envoutante au découpage si impécablement cinématographique que je vois bouger les personnages entre les cases.

Il a plein de titre à vous recommander, ou a pas recommander c'est selon.

[via Manur]

Nan, j’donnerais pas d’exemple.
Et je vais essayer de réfléchir avant de parler, d’écrire. Bien que cela implique qu’il me faille penser comme eux. donc perdre à jamais mon innocence.
Quoi c’est déjà fait ? Mmmm vrai qu’à partir du moment où on comprend aussi les sous-entendu... c’est foutu.
Le problème c’est que pour être sur de jamais dire de connerie il faudrait ne jamais avoir parlé. Trop tard, le mal est fait.

Au point où j’en soius mieux vaut en rire, avant de se relire.